Social Freezing

Pregnant female with vintage alarm clock

Le « social freezing » – appelé aussi auto-congélation d’ovocytes – permet à des femmes qui désirent un enfant, mais ne le veulent pas tout de suite, de reporter leur maternité grâce à la cryoconservation d’ovocytes. Bien que fertiles, ces femmes recourent à la procréation médicalement assistée pour différer une grossesse qu’elles ne souhaitent pas encore, en raison par exemple de leur carrière, ou de l’absence d’un partenaire. A cette fin, des ovocytes matures sont prélevés et conservés par congélation. Le cas échéant, ces femmes peuvent ultérieurement les faire décongeler et féconder in vitro. Cette technologie promet de libérer les femmes de la pression de l’horloge biologique, mais soulève aussi des questions touchant aux risques médicaux, au bien de l’enfant et à la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle.

Cette étude interdisciplinaire évalue les chances et les risques du social freezing. Elle examine combien de femmes y recourent en Suisse, quel est le potentiel à venir de cette technologie et quels changements elle induit. L’étude aborde également, point par point, en quoi devrait consister un service de consultation médicale dédié au prélèvement des ovocytes et, plus tard, à la FIV et à l’implantation des embryons. Un autre propos important concerne les critères juridiques, éthiques, sociaux et médicaux auxquels il faut être attentif pour la fécondation des ovocytes et l’implantation des embryons.

En conclusion, l’étude procéde à une évaluation d’ensemble et formule sur cette base, des recommandations en rapport avec cette thématique.

Liens et téléchargements

Organisation

Projektgruppe

  • Prof. Dr. Andreas Balthasar und Sarah Fässler (Projektbeauftragte), Interface Politikstudien Forschung Beratung
  • Prof. Dr. Regina E. Aebi-Müller, Professorin für Privatrecht und Privatrechtsvergleichung, Universität Luzern
  • Prof. Dr. Christian Kind, Titularprofessor für Pädiatrie, Universität Zürich
  • Franziska Müller, DAS Evaluation

Begleitgruppe

  • Prof. Dr. Alberto Bondolfi, Leiter der Begleitgruppe, Universität Genf, Mitglied des Leitungsausschusses von TA-SWISS
  • Ulrike Baureithel, freie Journalistin und Lehrbeauftragte an der Humboldt-Univeristät zu Berlin
  • Prof. Dr. Urs Brügger, Institutsleiter Winterthurer Institut für Gesundheitsökonomie, ZHAW School of Management and Law (bis Dezember 2017), Direktor Departement Gesundheit, Berner Fachhochschule (ab Januar 2018)
  • Dr. Nolwenn Bühler, STS Lab – Laboratoire d’études des sciences et des techniques, Institut des sciences sociales, Université de Lausanne und Laboratoire d’études des processus sociaux, Facultés des Lettres et Sciences Humaines, Université de Neuchâtel
  • Dr. Matthias Bürgin, Juristischen Fakultät der Universität Basel und Bundesamt für Gesundheit BAG
  • Dr. Nadja Eggert, Ethos - Plateforme interdisciplinaire d'éthique de l'Unil, Université de Lausanne
  • Prof. Dr. Bruno Imthurn, Klinik für Reproduktions-Endokrinologie, Universitätsspital Zürich
  • Dr. Fridolin Marty, Leiter Gesundheitspolitik, economiesuisse
  • Prof. Dr. Frank Mathwig, Schweizerischer Evange lischer Kirchenbund und Mitglied der Nationalen Ethikkommission im Bereich der Humanmedizin (NEK)
  • Prof. Dr. Urs Scherrer, Universitätsklinik für Kardiologie, Inselspital Bern
  • Dr. Heidi Simoni, Leitung Marie Meierhofer Institut für das Kind (MMI)
  • Prof. Dr. Giatgen A. Spinas, Universitätsspital Zürich, Mitglied des Leitungsausschusses von TA-SWISS